Le logiciel Pegasus a été mis sur pied par les Israéliens. En effet, ils créent en 2010, NSO une société technologique dans le domaine de la cyber surveillance. Cette innovation engendre des bouleversements à travers différentes collaborations. Découvrez ici ce qu’est l’affaire Pegasus.
Les enjeux recherchés par le projet Pegasus
À l’origine, le logiciel Pegasus a pour mission d’infecter le smartphone des individus ciblés. Une fois qu’un mouchard est inséré dans l’appareil, il peut en aspirer le contenu. Il permet d’écouter les appels de l’individu espionnée, de collecter des messages qu’ils soient chiffrés ou pas. Le site https://francediplomatie.fr vous en donne plus d’informations.
Cet outil a été conçu pour lutter contre le banditisme et le terrorisme. Toutefois, les inventeurs de ce programme se sont donné pour mission de défendre la liberté d’expression des droits l’homme. Plus précisément, l’un des objectifs de cette opération est de mettre la lumière sur les agissements des États. Ceci est fait pour réduire au silence certains journalistes. Quelques cibles font l’objet d’enquêtes, de scandales ou de tentatives d’intimidation envers les journalistes.
Cette affaire a aussi pour enjeu de protéger les sources journalistiques. En effet, la loi ne prévoit pas de sanction, ni de violation dans ce sens depuis 2010.
Les acteurs impliqués dans l’affaire Pegasus
L’affaire Pegasus est menée par une collaboration de plus de 80 journalistes et 16 médias dans dix pays. Elle est menée par Forbidden Stories, une organisation non gouvernementale basée à Paris spécialisée dans le secteur médiatique. Cette organisation met sur pied la maison mère conceptrice du Pegasus logiciel. L’entreprise a pour mission de reprendre les enquêtes reprises par les journalistes emprisonnées ou assassinées dans le monde. En d’autres termes, ces organisations cherchent à dénoncer les états et régimes autoritaires bafouant la liberté de presse.
Dans cette lancée, Forbidden Stories a donc tissé un réseau mondial de journalistes. Il s’agit des médias tels que le Monde, the gardian, the Washington post et bien d’autres. Ces médias vont dévoiler les entités qui font usage de ce type de logiciel d’espionnage.
La structure s’est également appuyée sur le soutien technique d’Amnesty International et son security lab. Cette dernière a développé des outils techniques et publié des détails d’analyses des traces du logiciel Pegasus. Il a été de même pour les portables Apple ou Android.
Les cibles
Il existe une variété de cibles dans cette affaire. Parmi 50 000 numéros de téléphone mis en évidence, les données obtenues font état de nombreuses cibles. Il s’agit notamment des chefs d’entreprise, d’opposants politiques, des responsables politiques. Il est aussi question de plusieurs journalistes, avocats et quelques militants.